Solitude

La solitude peut être douloureuse ou être un état félicité.

Tout dépend si on l’accueille ou si on la refuse, si on lutte …

Dans le premier cas, c’est un pur moment de tendresse quelle que soit sa durée. Dans le deuxième cas c’est une souffrance.

Je ne vais pas m’apesantir sur la deuxième option qui est la plus courante, je préfère vous partager ce que peut être la première.

Il est doux de se retrouver en toute intimité de soi à soi, quand on accueille pleinement ce temps de retrait.

C’est un temps, plus ou moins, long pour s’abandonner à la langueur amoureuse des jours, de l’observation silencieuse du dedans, autant que du dehors.

Laisser passer nos pensées en les regardant, sans les arrêter, sans les commenter, comme on regarde passer les oiseaux, les feuilles balayées par le vent, les passants …

Écouter ce qui vibre, ce qui souffre, ce qui crie, ce qui pleure, ce qui sourit …

Écouter toutes nos sensations sans en avoir peur, sans jugement, avec juste un peu de distance.

C’est un moment incroyable de douceur, de sensualité même.

Être attentif par nos cinq sens autant que par les émotions qui nous traversent.

Observer tout ce qui se passe sans y prendre part.

C’est un moment incomparable pour se rencontrer soi, découvrir des parts de soi insoupçonnées, et faire la paix avec tout ce que nous sommes.

Je vous souhaite des moments de tendresse de vous à vous.

Angélica Mary http://www.angelica-mary.fr

Une pièce musicale de Tinariwen (+IO:I) – Nànnuflày

« Nànnuflày », c’est un récit où se mêlent amitié et solitude, c’est le récit d’un vieux touareg qui revient dans le campement où il a grandi, et qui se rappelle les joies et les tourments de sa vie de nomade, qui se rappelle son ami d’enfance, qui aujourd’hui n’est plus… Une récit d’amitié forte au pays de la solitude, un devoir de mémoire tendre et nostalgique construit sur des dunes en perpétuel mouvement.

5 réflexions sur “Solitude

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