Vivre c’est accepter. Accepter ne veut pas dire tolérer, mais plutôt, vivre pleinement. Le jour où nous acceptons l’insatisfaction de notre situation, que nous plongeons réellement dans ce qui est ici et maintenant que nous constatons que nous ne sommes pas réellement dans une situation satisfaisante et que même parfois nous sommes frustrés et que l’on accepte que cela soit comme cela, sans refus de l’évidence, alors, il nous est possible de cesser d’idéaliser la vie.

On cesse de réagir, et nous agissons selon ce qui s’offre à nous lorsque la situation est totalement acceptée. Pour dépasser la souffrance, nous devons commencer par accepter ce qui est comme indéniable, et cesser de reformater la réalité de ce qui devrait être ou aurait dû être.

Pour y arriver, il nous faut entraîner notre esprit afin de pouvoir reconnaître les émotions qui nous submergent, qui induisent des palpitations, des nœuds dans la gorge, et identifier les pensées qui émergent et qui induisent une peur ou une fabulation.

Nous avons tant de pensées qui sont en relation avec un futur imaginaire. Ces pensées nous portent à réagir, nous éloignent de l’instant présent. En revenant au moment présent, en reconnaissant les émotions et les pensées qui lui sont associées, je me synchronise sur ma capacité d’adaptation et de vivre pleinement.

Accepter ne veut pas dire ne rien faire. Accepter, c’est pouvoir vivre dans ce moment présent, tout en se préservant sa capacité d’agir afin de se réaliser, de s’adapter, en se permettant d’avoir une vision lucide de ce qui est possible ou pas. Une action juste est une action qui émane de la paix de l’esprit et qui maintient la paix de l’esprit.

La réalité est unique lorsque nous sommes en phase.

Une pièce musicale de Shakti ~ Peace Of Mind

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