Les gens résilients m’ont appris que lorsque nous ressentons notre valeur réelle, nous avons plus de courage. Ce n’est pas ce que nous avons été à la naissance (conditions, genres, trauma, etc.) qui doit être déterminant dans notre vie, mais bien ce que nous avons su en faire.

Lorsque nous donnons du sens à notre vie, nous cessons d’être ballottés par les événements et nous apprenons à composer avec les vents contraires. Alors, il est plus facile de demeurer dans un état calme et naturel, sans se laisser emporter par un sentiment d’infériorité ou le besoin d’étaler sa supériorité.

Cet état d’esprit nous permet de nous réapproprier notre pouvoir d’agir. On constate alors qu’aucune expérience à elle seule n’est la cause de ce que nous vivons, qu’elle fut positive ou négative. Ce ne sont pas nos expériences qui déterminent notre capacité d’adaptation, mais ce que nous en faisons pour atteindre notre but. Nous nous adaptons et transformons par le sens que nous donnons à ces événements.

Cette perspective n’implique pas de nier ou de ne pas prendre en compte un événement traumatisant ou pénible de notre passé et d’en banaliser la portée, et surtout, de dire que cela n’a aucun effet sur notre personnalité. Il nous faut être réalistes et reconnaître que tout type d’événement a un impact significatif sur nous.

Mais, ce qui sera déterminant pour la suite des choses, c’est qu’aucun de ceux-ci n’est capable à lui seul de réellement déterminer la suite des choses. Nous avons la capacité en tout temps de nous réapproprier notre pouvoir d’agir et de modifier le cours de notre propre vie en fonction du sens que nous donnons à ce qui fut vécu dans la passée.

Il nous est toujours possible, mais tardivement dans notre vie, de redonner une autre voie à notre vie. Notre schéma de vie peut devenir quelque chose de différent de celui que nous avons adopté, nous pouvons faire en sorte de faire des choix qui nous changent réellement. Il nous faut alors apprendre à composer avec le courage d’être heureux, qui souvent implique aussi le courage de déplaire.

Il en faut parfois du temps pour prendre conscience que la vie est quelque chose qui nous a été donné, comme toute part de la nature, il nous faut choisir de l’entretenir, de tout mettre en œuvre pour qu’elle puisse grandir. Et pour cela, personne d’autre que soi ne peut décider du sens de nos actions.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman – A nos actes manqués

Les paroles sur https://jjgoldman.net/jean-jacques-goldman/chansons/a-nos-actes-manques/

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