Survol des conceptions religieuses: Rite Catholique romain

Vous
trouverez exposé les rites de quelques confessions religieuses. Elles sont
présentées dans un ordre suivant:

 

       
* celles basées sur la Bible, Ancien et Nouveau Testament, (Catholicisme romain,
Protestantisme, Orthodoxie grecque et russe, Église néoapostolique) ;

       
* celles basées sur la Bible entière ou en partie et un autre livre (Église
adventiste et Témoins de Jéhovah, Mormons, Judaïsme) ;

       
* celles basées sur d’autres écrits (Islam, Hindouïsme, Bouddhisme).

 

Pour la
même religion ils sont variables suivant les pays et dans un même pays suivant
les régions, la campagne ou la ville, hier ou aujourd’hui.

 

Rite
Catholique romain

 

Écrits
sacrés.

 

Conception
chrétienne, basée sur l’Ancien et le Nouveau Testament

    

Pratiques
religieuses.

    

Prière.
Messe : lecture et méditation de la Parole de Dieu.

Messe du
dimanche et des fêtes avec communion.

Confession
pour se réconcilier avec Dieu et avec l’Église.

 

Fêtes
et saisons.

 

Fêtes :
Noël, Rameaux, Vendredi-Saint, Pâques, Ascension, Pentecôte et d’autres comme

Épiphanie,
Fête-Dieu, Assomption, Toussaint.

 

La
naissance : signification et rites.

 

Dieu
confie les enfants à la responsabilité des parents qui par l’éducation et par
l’exemple leur font connaître la foi.

Baptême:
celui d’urgence est donné, sur demande des parents, à un enfant gravement
malade.

 

Pour
baptiser, verser de l’eau sur le front de l’enfant en le nommant par son prénom
et en disant : X je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

 

La
nourriture : signification et prescriptions.

 

Observance
du carême : temps de mortification comme le Mercredi des cendres et le
Vendredi-Saint qui sont jours de jeûne et d’abstinence (sans viande).

 

Le
vendredi, il est recommandé aux fidèles de s’unir au Christ par des actes de
pénitence, en souvenir de sa mort, un vendredi.

     

Maladie,
souffrance : signification et actes religieux.

 

Christ a
vaincu la souffrance en l’offrant au Père. Avec lui le malade peut poursuivre
sa lutte contre toute forme de mal qui détruit l’homme. En union avec Celui
qui, le premier, a connu la souffrance, il participe à son action salvatrice.

 

Visites
de membres de la communauté chrétienne. Prières. Communion au corps du Christ
qui peut être portée par des membres de l’équipe de visiteurs.

 

Signification
de la mort.

 

Entrée
dans la plénitude de la vie nouvelle du royaume de Dieu. Fils et Fille de Dieu
chacun devient pleinement participant de la vie de Dieu.

Prière et
lecture de la Bible pour rappeler l’espérance en la grâce de Dieu. Présence de
l’aumônier et de la communauté selon désir.

     

Rites
du passage de vie à trépas.

     

L’extrême
onction est le sacrement de l’onction des malades, donné dès que la personne se
sent menacée par la maladie. Célébration du "viatique" : dernière
participation sacramentelle au corps du christ avant d’y être incorporé
définitivement.

     

Rites
des funérailles.

     

Quand
cela est possible, les trois jours de veille avant inhumation sont respectés.

     

Pendant
l’office religieux, fleurs, bougies et prières correspondent à ce qui se passe
sur le plan spirituel : l’illumination et l’éclosion de l’âme dans le monde de
l’esprit. On aide ainsi le défunt à se détacher du matériel.

     

Autopsie
et prélèvements d’organes.

     

Pas
d’obstacle au niveau de la doctrine.

     

Où va l’âme
après la mort ? Jean-Claude Crivelli, prêtre catholique

    

Nous
sommes des êtres incarnés, aussi utilisons- nous des catégories
spatio-temporelles pour parler de l’au-delà. Mais la mort étant une sortie de
l’univers, elle est une sortie du temps et de l’espace. En fait, on sait peu de
choses sur cet au-delà. La Bible parle du Royaume, du sein d’Abraham, d’un lieu
de repos, etc. C’est par le corps que chacun d’entre nous est en rapport avec
le monde. À la résurrection, c’est avec un corps «glorieux» qu’est appréhendé
le monde renouvelé. Le paradis est un lieu décrit comme exquis. Mais «Nul ne
rejoint le Très-Saint, s’il n’est lui-même sanctifié». D’où l’existence du
purgatoire. Ce qui, dans d’autres traditions, se fait au cours du cycle des
réincarnations, s’accomplit dans ce lieu de purification. L’enfer est la
séparation d’avec Dieu.