
Il aimait regarder une chandelle se consumer et jouer avec la flamme. De ses doigts, il passait à travers la lueur en tentant de saisir le phénomène. La chandelle se consumait lentement, des gouttes de cire tombaient sur la table.
Fasciné, il ne pouvait porter trop longtemps son attention sur autre chose. Son regard était inlassablement attiré vers cette source de clarté, comme une obsession.
Parfois, il soufflait sur la flamme, elle vacillait. Quelquefois, elle s’éteignait. Lorsque la lumière disparaissait, cela dérangeait les personnes dans la pièce. Il était fasciné par l’immersion dans la noirceur lorsque la lumière disparaissait.
La lumière apportait tant, la chaleur, la clarté, l’énigme, la couleur, la fumée, l’intangible et… l’obscurité. Difficile de suivre ce qui était son essence.
Lorsqu’il voulait partager la flamme, elle se dédoublait sans rien perdre.
Par le jeu de l’expérimentation, il passait par toutes les étapes d’une vie, allumeur, chercheur, amuseur public et parfois celui qui éteint et qui amène la noirceur.
Il prenait lentement conscience que toutes ces actions et ces états n’étaient que des facettes de sa propre nature, qui est comme l’essence de la flamme.
Puis, il ferma les yeux, et vit émaner de lui l’amour qui parfois vacillait, parfois disparaissait et revenait, se dédoublant sans rien perdre.
Une chanson de Francis Cabrel – Chandelle
Les paroles sur https://genius.com/Francis-cabrel-chandelle-lyrics
Merci
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C’est beau…
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