On raconte que lorsque l’on analyse ce que nous tolérons d’une personne, cela nous indique le niveau de contrôle sur notre vie que nous lui avons cédé.

Même si nous laissons l’autre diriger notre vie, jamais elle ne pourra vivre notre vie à notre place, et il en sera de même pour nous, nous ne vivrons pas notre vie.

La tolérance est avant tout cette capacité à respecter la liberté d’autrui, les manières de penser et d’agir de l’autre. Elle implique aussi de s’abstenir d’interdire ou d’exiger quelque chose même si nous avions la capacité de le faire, la tolérance doit pendre ses racines dans la liberté.

La tolérance qui s’apparente à de la soumission ne fait que gâcher la vie. La tolérance relève de l’accommodement et non d’une quête de l’idéal.

Dans nos démocraties, nous entendons de plus en plus des discours intolérants sous prétexte qu’il nous faut préserver une liberté. S’émanciper ne doit pas rimer avec le contrôle sur les autres et l’obtention de leur soumission.

Les gens qui ont appris à se donner une marge de manœuvre pour évoluer, expérimenter, et découvrir reconnaissent le droit à l’erreur. C’est une approche fondamentale pour apprendre de l’expérience.

C’est tout le contraire de l’intolérant qui considère que tout doit se passer et se réaliser selon ses critères, ses attentes, sa vision.

Pour vivre un espace de liberté dans nos communautés, il nous faut apprendre aussi à tolérer.

Une chanson de HK – Toi et moi, ma liberté 

Les paroles sur https://www.paroles.net/hk/paroles-toi-et-moi-ma-liberte

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