Quand tu cherches au fond de ton cœur
Le crayon pour rendre la couleur
A ta quête, alors tu dois créer
Comme un rêve cherchant la réalité
Combien de pas perdus au creux de ton corps
Combien de fois encore avant d’éclore
Il est si difficile d’avancer
Lorsque c’est contre soi qu’il faut lutter
Combien de rêves devons-nous enfanter
Avant que s’apaise notre cœur affolé
Comme des peintres penchés sur une toile
On cherche le chemin qui nous dévoile
Le peu de lucidité en nous refoulé
Essayant en vain d’émerger
Les doigts fiévreux, le corps rendu
A l’affût d’un geste tant attendu
Il y a comme une étoile au fond de notre abîme
Qui cherche la clarté qui nous anime
Combien des rêves devons-nous enfanter
Avant que s’apaise notre cœur affolé
De la pensée, un désir de perfection
Mais dans le geste épris dans l’action
Se déforme le rêve tant convoité
Engendrant la passion qui sait faire recommencer
Le regard perdu là-bas au levant
Sous les nuages émergeant du néant
Nous créons notre propre illusion
qui deviendra le fil entre soi et l’horizon
Combien de rêves devons-nous enfanter
Avant que s’apaise notre cœur affolé