Il se passe toujours quelque chose pour qui sait regarder.
Il n’y a pas de temps vide, de temps sans rien,
s’ennuyer n’a rien avoir avec la vie autour de nous,
c’est avant tout une lassitude de l’intérieur.
Nos constructions mentales nous amènent à vouloir,
à vouloir plus, mieux, meilleur, l’extraordinaire.
Cette façon de voir s’engloutit en nous
et immerge notre vie, développe des mécanismes
qui nous emprisonnent dans le même sillage.
On prend l’habitude d’aimer de la même façon
le même type de personne, le même profil,
proche de ce que l’on est comme si on s’aimait plus,
et s’installe une distance pour les différences,
L’amour devient le reflet rassurant de nous
au lieu de devenir une construction, une danse
un dialogue d’humains qui grandit dans le partage.
Il se passe toujours quelque chose pour qui sait aimer,
La compassion n’est pas un geste de bonté,
c’est plutôt d’aimer l’unique en l’autre.