Est-ce que nous avons raison d’imaginer que c’est dans les livres que résident les histoires. On ouvre le livre et hop, on retourne à la lecture de l’histoire.
On pourrait se poser la question de ce qui se passe réellement dans un livre lorsqu’il est fermé. Si l’histoire est dans le livre, l’histoire est là et attend avec son amoncellement de lettres sur le papier.
Une personne peut prendre le livre, commencer l’histoire et refermer le livre et comme on dit décrocher. Tandis qu’une autre est emballée, ne peut plus s’arrêter et soulevé par l’histoire.
Et si l’histoire n’était pas réellement cet amoncellement de lettres sur le papier, mais bien cette porte ouverte, cette connexion entre l’auteur et le lecteur, entre deux âmes. Quand la connexion est là, l’histoire nous habite et transcende parfois le livre pour se perpétuer.
Donc, nous pouvons décoder l’amoncellement de lettres sur le papier d’un livre et être indifférents ou encore être emballés.
Pour le guerrier pacifique, un livre est un objet magique pouvant le transporter vers un nouvel endroit. L’histoire représente alors un voyage dont la destination est déterminée par l’auteur et le déplacement alimenté par le lecteur.
DanDanJean 