Égypte: Le Quatuor d’Alexandrie de Lawrence Durrell

Durrell

Aujourd’hui il sera question d’une œuvre dont l’action se passe en Égypte.

Ah, l’Égypte et ses pharaons, sa civilisation millénaire, ses monuments grandioses, ses felouques sur le Nil au coucher du soleil, la Vallée des Rois, la malédiction de Toutankhamon, les temples d’Assouan, de Louxor, de Philae, Le Caire et ses 10 millions d’habitants….. STOOOOOOOOOOOOOOOP! Coupez, ce n’est pas la bonne bobine, ça c’est le commentaire sur mes vacances avec « suivez le troupeau.com » en 1982, j’étais partie une semaine avec Gérard et Dédé, enfin bon on a tous chopé la tourista et….

Je reviens au Quatuor d’Alexandrie, qui se compose de 4 parties et dont les personnages font de la musique de chambre. Enfin pas vraiment, il y a un narrateur anglais un peu paumé, une femme fatale juive hystérique et nymphomane, un chrétien copte riche et neurasthénique, et un médecin homosexuel et mystique. C’est classique et ordonné comme un quatuor de Bach, c’est lent comme le cours du Nil, c’est lumineux comme le soleil de midi sur Chéops, c’est poignant comme le chant du muezzin à l’aube, c’est poisseux comme les marais du delta.

Si vous trouvez qu’il y a des longueurs dans Victor Hugo, si Stendhal vous agace et que Dostoïevski, ça va si on saute la moitié des pages NE LISEZ PAS LE QUATUOR. Sinon, tentez l’expérience, par petites doses ou en perfusion, et immergez- vous dans ce bain de vapeur suffocant.

Par Junie

https://www.youtube.com/watch?v=yOEqeZlW6Oc