Notre vie moderne se bâtit à coup de projet et de mesures. Il faut combien de temps pour faire ceci, pour faire cela. Dans la perspective de la mesure où on cherche à évaluer l’évolution, cela détermine en partie nos représentations des âges de la vie, et l’âge avancé représente un problème et non un à atout. Et pour qui vie, f l’âge avancé ait parti de la route.
La représentation même de l’âge avancé entraîne irrévocablement sa venue. Nous venons et mourons de nos images, de notre représentation du monde. Il est possible d’y voir une voie d’évolution. Il est possible de sortir de cette perception moderne de l’âge avancé et découvrir un sens différent.
Dans son livre, Jacques Ross explore cinq grandes périodes de développement personnel :
- l’âge de l’engagement et de l’expression de la liberté d’être (20 à 30 ans);
- l’âge de l’accomplissement et de la créativité (30 à 45 ans);
- l’âge de l’intégration et de la recherche de l’unité intérieure (45 à 60 ans);
- l’âge de la sérénité ou de la culture de la légèreté (60 à 75 ans);
- l’âge du détachement et de l’union à la source (75 ans jusqu’à la mort).
Ces périodes sont prévisibles, naturelles et normales. Elles permettent à l’être humain de s’épanouir.
DanDanJean 