Il est bon de prendre conscience parfois que nos pensées ne sont pas nous, notre propre nature.

Nous les produisons, nous les émettons, mais elles ne sont pas toujours le reflet de ce que nous désirons vraiment, de ce que nous cherchons. Il peut arriver que nous pensions une chose en réaction à une situation de notre environnement et que cela ne représente pas vraiment ce que l’on désire en fin de compte.

Parfois, on peut s’échapper et dire des choses que l’on regrette. Alors on se dit que nous avons réellement dépassé notre pensée, mais dans les faits, ce sont nos pensées qui nous ont dépassés.

S’identifier à toutes nos pensées est un piège très dangereux. Imagier, être obligé de vivre et de croire tout ce qui passe par notre tête serait un supplice, une distorsion de la réalité et de ce que nous somme dans notre environnement. C’est une voie vers la pathologie.

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