Plus nous observons la matière, grâce notamment à un microscope, plus nous nous enfonçons dans la matière, et plus il nous apparaît évident que tout est divisible, que les éléments sont en opposition et leur mouvement s’accentue et s’amplifie. Puis, il arrive un niveau infiniment si petit, que nous avons l’impression d’être entrée dans un nouvel univers, dans une forme d’unicité.
Inversement, plus nous élevons le regard vers le ciel, vers l’univers, et c’est encore plus évident avec un télescope, nous constatons notre petitesse, puis nous nous effaçons pour sentir l’appartenance à cet univers et les liens se tissent, tout semble relié, tout semble cohérent, jusqu’à ce que ce point de l’inconnu, le point le plus loin, qui divise notre monde et du reste. Alors, on se sent seul.
Mais que se passe-t-il lorsque nous tournons notre regard en nous, avec cet entraînement mental, vers cette nature propre en nous, animée d’une ouverture à l’inconnu? Se pourrait-il alors que plus nous calmons notre attention, plus s’installe une expérience d’unicité, seul, inter relié, à nous réaliser par une conscience unique et divisible?
Qui est le soi dans l’univers?
Une chanson de Daniel Bélanger
DanDanJean 