Ce monde est mon horizon familier. Je vois la vie se dérouler, et je me sens parfois comme ce passager assis en sens inverse de la propulsion et qui voit se défiler les rues, les intersections, le paysage qu’il traverse.

Je ne me connais pas vraiment. Il en est de même pour tout ce qui m’entoure, je sais comment les choses fonctionnent, mais je ne les connais pas réellement.

Sans être encore un chercheur, j’essaie de comprendre, j’essaie de dépasser les a priori et les illusions. Le moment est venu d’observer et de comprendre, d’acquérir une connaissance directe et applicable de ma condition. Ma responsabilité, tel un ver qui devient papillon, c’est de franchir ce seuil, de passer cette porte qui m’empêche de voir le déploiement de l’espace.

Après avoir franchi le seuil, il faut se mettre à l’écoute, et découvrir pas à pas les conditions dans lesquelles cette transformation apparaît et l’action qu’elle exerce en moi. Il est temps de s’acclimater au vol du papillon. Et, par l’effet papillon, découvrir l’interdépendance.

Un chanson  L’effet papillon de Benabar