L’amour soulève bien des mots et provoque parfois des maux.

Il peut sembler évident que c’est facile d’aimer, c’est une simple disposition du cœur. Et pourtant…

Trop souvent, nous aimons en excluant les non aimés.  Nous adoptons une approche sélective et l’exclusion sociale en découle.  Nous ne pouvons pas affirmer que les gens qui sont contre un groupe de la population en raison de la couleur, de la religion ou de la langue ne sont pas capables d’aimer.  Ils aiment, mais seulement selon leurs critères.

Quand monsieur Donald Trump prône une approche où c’est sa famille qui profite de son mandat et qu’il exige d’elle obéissance absolue, les gens réagissent.  Et pourtant…

Il ne fait que mettre en évidence ce que d’autres font autour d’eux. Vous connaissez certainement une famille ou la valeur dominante c’est l’acceptation inconditionnelle des frasques malgré le fait que c’est au détriment d’un autre humain?

Les Gandhi, Mandela, Siddhârta et bien d’autres grands esprits de notre monde, nous ont permis de concevoir qu’il est possible de s’éloigner un peu de la famille et de prendre le parti des humains. Bien que certains y ont vu un rejet, d’autres, au contraire, ont perçu l’amour de l’autre, de la justice, de l’inclusion sociale. Le fait de naître à un endroit ne devrait pas donner le privilège de faire subir l’inacceptable à d’autres.

Il y a 2 000 ans, dans l’énoncé sublime aimez-vous les uns les autres nous pouvons apprécier cette démarche ou l’humain se libère de ses dépendances pour s’ouvrir à l’autre.

L’un des beaux défis de l’amour, c’est d’aimer sans exclure. C’est accepter de dépasser la jalousie et le désir de s’approprier. Pas facile, comme tout grand projet humain.

Une chanson de Dave Matthews – Everyday

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