Lorsque nous pratiquons l’entraînement de l’esprit, nous explorons l’équilibre entre la facilité de s’endormir avant d’atteindre un point de paix et la facilité à se laisser emporter dans différentes directions selon les impulsions du moment.

Vivre cette expérience sur une base régulière nous permet non pas seulement de développer notre capacité d’attention, mais aussi, de saisir le contexte dans lequel nous vivons.

Nous sommes constamment en équilibre entre la facilité de s’endormir dans une représentation du monde, qu’elle soit philosophique, scientifique, spirituelle ou artistique, et la facilité de se laisser ballotter au gré des fantaisies.

Le développement de notre attention doit se faire avec acceptation.  C’est-à-dire que nous devons accepter dès le départ qu’inévitablement nous allons encore échouer. Ces échecs sont des marques par rapport à soi-même. Le fait d’être en action, d’agir, de s’entraîner permet d’être vraiment, clairement et nettement vivant.

Se prendre en flagrant délit de facilité, c’est assumer nos imperfections et notre singularité. C’est faire l’expérience que nous ne sommes pas une volonté immuable et stable, mais que nous sommes des humains qui empruntent des voies de passage inexplorées pour se réaliser.

Abandonner la quête d’une volonté stable et immuable c’est se libérer de nos fonctionnements qui entravent notre capacité d’être présent et d’acquérir une meilleure connaissance de soi.

Si vous n’aimez pas le temps consacré à l’entraînement de l’esprit, ne le faite pas. C’est tout. On ne doit pas s’entraîner pour réussir, mais pour être. Si vous le faite, assumez-vous pleinement, peu importe vos attentes.

Une chanson de Pixies interprétée par Yoav et Emily Browning – Where Is My Mind?

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/243063.html

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