Il y a des humains qui sont restés de grands enfants. Avec ce qu’ils conçoivent et qu’ils souhaitent le plus voir au monde se répandre, ils empilent des briques de vérité les unes sur les autres. Ils ne perçoivent pas qu’ils sont en train de construire les murs extérieurs du temple de leur ignorance.

On les entend parfois frapper contre certaines briques, afin de vérifier la stabilité et la solidité, et ils avancent dans leurs travaux, la crainte de l’écroulement faisant place au désir démesuré de régner sur le territoire. Il est de la nature propre des mensonges d’entraîner toujours d’autres mensonges, il en est de même pour les vérités.

Puis, les gens qui perçoivent la vie comme étant avant tout compliquée, remplie de défis à résoudre, y voit un réconfort à s’enfermer pour se protéger, et cela même, au prix de perdre les sources d’apprentissage et d’émerveillement.

Toutefois, ce qui peut se prendre, s’enfermer ou se protéger des esprits du Vent, de l’Eau, du Feu et de la Terre, un jour finira par disparaître par leur action. Que ce soit par un incendie, par une inondation, par un tremblement de terre, ou par une tornade, tout ce qui est érigé sous le sceau de la vérité finit par céder.

Les êtres libres et résilients ont depuis longtemps compris que ce qui est authentique n’a pas besoin du sceau de la vérité. Leur respect singularité s’ancre dans la diversité humaine.

Une chanson de Kansas Dust in the Wind

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/243164.html

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