Un moment d’arrêt peut nous permettre de voir les choses différemment. C’est tout l’intérêt de l’entraînement de l’esprit, sortir de la vision connue et prévisible.

Par exemple, nous avons la croyance que lorsque nous faisons un acte spécifique nous sommes en mesure de déterminer avec précision son début et sa fin. Puis, dans notre esprit, nous passons à autre chose.

Prenons maintenant la perspective que tout soit changeant, rien n’est immuable. Ce qui est fixe, c’est la photo de la représentation du monde que notre esprit prend régulièrement.

Que ce soit un cri que nous exprimions dans la nature ou une pierre que nous lancions à la surface d’un lac, l’effet immédiat minime à nos yeux ne prend pas en considération les ondulations du choc qui s’éloignent progressivement, transformant la surface de l’eau au-delà de plusieurs mètres de là ou le son ambiant de la nature.

Nos actes ont des effets bien au-delà de la fin que nous cherchions à atteindre. D’autres actions se déploient à la suite de nos actes et une fois engendrée, ils se poursuivent, indépendamment de nous, dans le sillage de leurs propres métamorphoses.

L’ensemble des actions sont mutuellement contributives, réactives et interdépendantes faisant en sorte que rien ne reste à l’état latent bien longtemps, tout est en constant changement.

Vue d’une autre perspective, est-ce qu’il y a une différence réelle entre notre rôle actif qui a engendré un acte et notre rôle passif issus des actions engendrées par notre acte ? Ces ondes infinies sont non duelles.

Une chanson de Catherine Lara – La craie dans l’encrier

Les paroles sur https://genius.com/Catherine-lara-la-craie-dans-lencrier-lyrics

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