Nous aimerions que tout coule de source. Mais dans les faits, nous avons une vie trop souvent fragmentée par l’absence de sens, par les décrochages multiples et nos temps d’arrêt pour préserver notre intégrité.

On en arrive à cacher nos vulnérabilités. Pour pallier cette représentation déguisée, nous surjouons de stratégies de survie et de compétition. Un comportement qui, lorsque nous l’observons objectivement, apparaît comme une honte d’être soi.

Cette façon d’être nous isole des autres, entraînant un sentiment de solitude de nos cœurs souvent anesthésiée en nous.

Il en faut de la persévérance et du courage pour apprendre à s’accepter et à se défaire de cette ombre projetée qui voile nos comportements les plus intimes et entraîne un ressentiment au regard des autres, maintenant un malentendu qui nous entraîne parfois à poser des gestes violents ou absurdes.

Il n’est pas surprenant que lorsque nous réinstallons la légèreté dans nos vies, un soupçon de dérision de soi, un espace pour la communion et le partage, l’aisance et l’intimité la crainte de l’autre fasse place à l’accueil de notre humanité, à l’interdépendance qui nous conditionne réellement.

Imaginez l’impact sur votre vie quotidienne si vous ne vous laissez plus diriger par les soubresauts du mental et que vous pouvez vous réapproprier la sagesse d’un corps et d’un esprit sain et aimant.

Ce que je suis me représente. Je peux certainement me bonifier, mais pour les bonnes raisons, et non pas pour me nier. Alors, la parcellarisation de nos vies s’estompe lentement.

Une chanson d’Yvon Deschamps interprétée par La Bronze, Ariane Moffat et Karim Ouellet – aimons-nous

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/69762/aimons-nous

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