Dans l’œil de la tornade, tout est calme. Ce n’est qu’en y sortant que le tumulte apparait et que nous prenons conscience de ce dans quoi nous étions. Les gens qui vivent au cœur de l’action vous le diront, bien que pour beaucoup d’observateurs tout semble bouger trop vite, pour eux de leur perspective, la vision est claire.

De même lorsque nous partageons l’amour avec une personne au quotidien, la vie nous apparait simple, belle et calme. Une observatrice qui vit la déchirure de l’abandon se demandera comment autant d’insouciance. Ce n’est que lorsque l’amour n’est plus en partage que nous prenons conscience réellement de cet état.

Ou encore, lorsque nous sommes absorbés par la contemplation d’un phénomène de la nature, nous sommes en émerveillement, en état d’extase. Ce n’est qu’après que nous avons pris conscience que nous avons échappé au temps.

Être centré nécessite une initiative volontaire. Puis, cela demande de l’abandon au moment présent, une sorte d’insouciance à accueillir la vie malgré le tumulte ambiant.

Être centré nécessite une attention soutenue et une détermination à apporter les changements nécessaires pour vivre pleinement.

Être centré c’est vivre en accord avec sa propre nature et son chemin de vie.

Être centré c’est aussi accepter nécessairement que nous allions vivre un jour un décalage, et que nous allions franchir la zone d’accalmie pour vivre le passage vers un autre état. La vie est en constante transformation, il n’y a rien d’immuable, vouloir être centré, c’est aussi prendre conscience que pour y arriver, nous sommes parfois à côté de tout et au centre de rien.

Une pièce musicale de HAVASI — The Storm

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