Est-ce qu’il me faut ?

Un oiseau est un oiseau, vous avez beau le regarder durant quelques jours, il ne changera pas. Et un chien est un chien. Lorsque tous les deux sont avec vous dans la même pièce et qu’ils interagissent avec vous, l’oiseau n’essaie jamais de devenir un chien, de même que le chien de devenir un oiseau. Chacun assume naturellement la condition qui lui est propre et ils n’ont pas besoin de devenir autre chose pour vous plaire.

Ce qui se maintient en santé dépend de la qualité de la réponse aux besoins fondamentaux et de la capacité à vivre tout simplement notre propre condition sans dissociation.

Pour beaucoup d’humains, nous avons été éduqués avec la perspective que nous ne naissions pas avec notre pleine condition. Nous cherchons, tout au cours de notre vie, par une suite de quêtes, par tous les « il me faut absolument de ce monde », à être. Nous entretenons une division entre ce qu’il nous faut absolument être, et ce que nous sommes réellement.

Beaucoup passeront une vie entière à être autre chose que ce qu’ils sont sans vraiment s’en rendre compte.

Puis, un jour, l’évidence leur touche le cœur, ils ne seront jamais capables d’être sains s’ils ne retrouvent pas leur propre nature, s’ils ne peuvent pas être ce qu’ils sont réellement. C’est au prix de cette évidence que tous les « il me faut absolument » de ce monde et les idéaux imposés disparaissent. C’est comme le relâchement après une longue course.

 Quand il n’y a plus d’idéal, la vie nous apparait alors simplement comme une douce brise de réalité.

La division, la séparation, le perfectionnisme, le dépassement outre mesure n’ont plus de sens.

Être là, soi-même, ici et maintenant, nous rend présents en acceptation de notre vie.

Une chanson de Roxanne Bruneau – Partout

Les paroles sur https://genius.com/Roxane-bruneau-partout-lyrics

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