Nous vivons dans un monde où coexistent autant des expériences fantastiques que des événements porteurs de souffrances. Nous devons apprendre des moments de joie ainsi que des épreuves.

Pour affronter les douleurs qui affligent les personnes que l’on aime, il ne faut pas une réponse forte et violente, mais une attitude humble et modeste pour être un soutien utile pour ceux-ci, et non un soutien à ce que l’on croit, un soutien à soi.

Le défi de ne pas succomber à l’indifférence est d’éviter le cynisme et l’inaction, et surtout éviter les pièges d’un idéalisme naïf ou d’un réalisme désespéré.

Il y a un équilibre fragile à préserver entre ce que nous jugeons juste selon nos valeurs, et le respect des valeurs de la personne que nous aidons. Il n’est pas facile, dans les faits, d’éviter de s’aider soi-même face au constat de ce qui ne va pas, plutôt que de se concentrer sur l’autre.

C’est en généralisant que l’on s’éloigne de la vérité. Croire que tout le monde pense comme nous, aime ce que nous aimons et ferait les mêmes choix que nous relève du sophisme. Vivre en société n’est pas simplement le prolongement des valeurs d’une personne. Il est faux de croire que la somme d’individus constitue un groupe d’appartenance, car il y a d’autres facteurs et d’autres règles qui se sont créés et qui ont émergé sous forme d’opportunité, de consensus et d’équilibre tant sur le plan sociologique, spirituel ou ethnique.

Les voies de l’empathie et de la compassion nous permettent de nous approcher de l’autre, de vouloir son bien, tout en lui offrant autre chose que nos propres réponses, en offrant à la personne la réappropriation du pouvoir d’agir sur sa vie à partir de ce qu’elle est.

Une chanson de Jacques Michel interprétée par Fred Pellerin – Amène-toi chez-nous

Les paroles sur https://www.youtube.com/watch?v=PtVjUWbtK0M

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