La voie de l’eau est intéressante. Il n’y a rien de fixe, sinon de façon transitoire lors de froid extrême. Il n’y a rien d’immuable.

L’eau reçoit toutes les formes, tous les corps et elle ne résiste pas. L’eau coule et s’écoule à son rythme.

J’aime plonger les mains dans le lac pour apporter l’eau à mon visage. Je ressens la sensation d’une caresse que j’amène sur moi. Lorsqu’il n’y a pas de résistance, la douceur s’invite.

L’eau avance dans le sens de la moindre résistance. Elle va là où il n’y a pas d’obstacle, ou là où c’est possible de les contourner. Même si elle rencontre un obstacle, elle s’arme de patience, elle laisse s’accumuler l’énergie et lorsque le volume est suffisant, elle passe par-dessus.

La voie de l’eau nous apprend qu’il est toujours possible d’aller là où nous voulons aller. Elle nous apprend qu’avec un esprit d’ouverture, une force paisible, de la patience et de la résilience, rien finalement ne peut nous opposer.

La force de l’eau réside dans sa partie la plus faible, la goutte. Elle peut s’évaporer rapidement, elle peut geler rapidement, mais à force de persévérance, elle réussit à user n’importe quel rocher.

La voie de l’eau est à la fois l’expression de la fluidité qui peut se rendre là où elle le désire et en même temps, elle n’offre pas de résistance et n’arrête pas ceux qu’elle rencontre.

L’humain a la particularité d’être à la fois fait de matière et fait d’eau. En sondant ces éléments qui nous composent, nous avons la capacité de puiser un enseignement inépuisable.

Une chanson de Michel Rivard – Le goût de l’eau

Les paroles sur https://genius.com/Michel-rivard-le-gout-de-leau-lyrics

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