Il nous est tous déjà arrivé de constater que les enfants de personnes qui nous entourent ont intégré certaines inclinations de leurs parents.

On découvre que l’un d’eux a intégré dans sa vie la façon dont s’exprime l’un des parents, puis chez un autre enfant, la passion de l’autre parent.

C’est encore plus évident lorsque les parents décèdent. On dirait que le manque fait en sorte que nous sommes encore plus attentifs aux petits détails, et au fil du temps qui passe, on a l’impression que le père s’est en quelque sorte réincarné dans les petits gestes quotidiens des enfants.

 Les enfants apprennent surtout par la présence. Ils ont ce don de capter ce qui touche le cœur.

Malgré l’absence physique de leurs parents, ils ont la capacité de maintenir une certaine forme de communication avec ceux-ci faisant en sorte que leurs présences se sont intériorisées.

En général, les enfants ne s’adressent pas à leurs parents défunts, ils s’adressent aux personnes qui les entourent.

Ils réincarnent la souvenance non pas seulement de leurs parents, mais avant tout envers les différentes manifestations de la vie.

Ils ont compris instinctivement la nécessité de toujours faire une place à l’autre et le privilège de pouvoir aimer.

Cette transmission intergénérationnelle des inclinations des parents nous aide à prendre conscience que la résilience est cette capacité de faire triompher la vie malgré le temps qui passe.

Une chanson de Georges Bizet interprétée par David Gilmour – Je crois entendre encore

Les paroles sur https://greatsong.net/PAROLES-DAVID-GILMOUR,JE-CROIS-ENTENDRE-ENCORE,301705.html

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