On en arrive presque à s’habituer au changement et l’on s’imagine le monde comme est toujours le même. Pourtant, aucun état n’est durable, tout se transforme indéfiniment, et même la pierre s’use lentement.

Lors de nos promenades, lorsque nous prenons le temps de bien observer, on se rend compte que des paysages bien connus ne sont jamais les mêmes d’une heure, d’une saison, d’une année à l’autre. Parfois, il suffit d’un nuage pour changer complètement la luminosité et notre perception de ce qui nous entoure.

Cette richesse, cette magnificence, cette incroyable diversité de la nature révèlent en nous ce passage permettant à l’œil de se reconnecter au cœur.

Capter cette énergie de la nature, redonne de l’entrain, de la confiance en la vie, une paix profonde.

Nous aussi, nous changeons constamment. Il suffit parfois que d’une pensée pour nous faire vivre un état intérieur différent.

Notre point de contact au cœur de cette impermanence est l’instant qui s’écoule. Nous ne sommes jamais les mêmes, nous sommes toujours singuliers. Il nous permet de désapprendre cette représentation de soi pour revenir à notre propre nature, où notre diversité s’exprime.

Puis, on arrive à se déshabituer de voir les choses se figer, de penser en termes de permanence. On apprend à vivre au lieu de retarder la mort.

Devenir attentif, c’est cesser de tenir pour acquis dans nos vies ce que nous ne sommes pas et ce qui n’existe pas.

Une chanson de Richard et Marie-Claire Séguin – Le quotidien

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/2602/le-quotidien

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