Mon expérience m’a appris que les réussites de l’humain résident en sa capacité à regarder avec lucidité les difficultés et les obstacles en tentant de les résoudre plutôt que de les fuir.

Vous savez, les fuyants ont une pensée magique. Ils pensent que les problèmes que l’on ne voit pas les rendent plus faciles à vivre.

Le décalage entre le temps où on aurait pu intervenir, le temps où il aurait fallu faire du rattrapage et le temps où il était urgent d’agir réduit de beaucoup notre capacité à être efficace. Ce décalage permet de constater que le déni, même érigé en posture morale supérieure, est une attitude dénuée de courage.

Notre Histoire est avant tout constituée d’événements catastrophiques où nous avons dû user de résilience. Elle met en relief que collectivement nous rencontrons une difficulté à envisager le long terme, à prendre du recul, à envisager l’ensemble des causes et des effets, à réagir dès l’apparition des signes avant-coureur et à intervenir à temps.

J’aime penser que nous apprenons collectivement des leçons de l’Histoire, et que nous prenons conscience que nommer la réalité est plus rassurant que le mensonge ou le déni, que l’accepter et l’assumer est toujours plus productif.

Nous devons apprendre collectivement à nommer les crises appréhendées telles qu’elles sont, ni plus ni moins, afin de prendre les mesures qui s’imposent, malgré les sacrifices ou les modifications importantes de notre mode de vie.

Toute crise appelle le renouveau, rien n’est immuable, la destruction appelle la création d’un nouvel ordre. Être résilience, c’est prendre conscience que les choses ne se passeront pas comme nous l’imaginions et que malgré la peur, il y aura des retombées positives et négatives.

Une chanson de Patrick Bruel – Juste avant

Les paroles sur https://genius.com/Patrick-bruel-juste-avant-lyrics

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