Vers soi

Je vis dans une ville qui a un statut de capitale. C’est beau et bien aménagé. Toutefois, on n’est pas dans un environnement naturel.

La promenade en forêt me permet d’entretenir cet amour que j’ai pour la vie et le monde vivant. La nature est toujours en constant changement. Chaque promenade me fait découvrir de nouveaux développements. Lorsque nous marchons lentement dans la forêt et voyons, entendons, sentons, goûtons et touchons, notre corps et notre esprit deviennent lentement en phase avec la nature. D’une certaine façon, nous développons cette capacité à renouer avec le cycle qui est en cours. Certains parleront de connexion, j’aime y voir une forme de synchronisation, où notre organisme reprend ses repères pour être en phase.

C’est sûrement l’une des raisons qui fait en sorte que, lorsque nous nous promenons en forêt, nous répondons à un besoin biologique. Plus nous y retournons, plus nous ressentons la nature et notre conscience de notre présence s’élargit à une conscience de la présence.  

Nous sommes à l’aise dans la nature parce que c’est dans notre ADN. Je suis convaincu que cette affinité avec le monde naturel est fondamentale pour notre santé. Ces promenades dans la nature sont aussi vitales pour notre équilibre que l’entraînement mental ou physique et une alimentation saine.

Nous sommes des morceaux de nature éparpiller dans nos villes. Nous n’avons jamais quitté celle-ci, nous faisons partie du monde naturel. Les cycles de nos corps sont les ressacs des cycles de la nature.

La promenade dans la forêt ne nous fait peut-être pas parcourir une grande distance, mais par le biais de cette connexion à la nature, elle nous dirige vers notre propre nature.

Une pièce musicale de Le grand cahier: I. La forêt et la rivière

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2023 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.