Toxiques, mais humains

Nous avons tendance à nous protéger, et ainsi à prendre une certaine distance avec les personnes qui sont toxiques ou qui nous blessent.

Il est bon de se rappeler que nous vivons dans un monde d’humains. Ce n’est pas toutes les personnes, qui sont toxiques ou qui nous blessent, qui sont cruelles et sans humanité. Mon expérience m’a appris qu’il s’agit d’un tout petit nombre. D’ailleurs, certains d’entre eux nous aiment et elles ont de bonnes intentions.

Il est bon de se rappeler que les personnes en général deviennent toxiques ou nous blessent simplement parce que leurs attentes, leurs besoins et leur façon de vivre sont incompatibles avec les nôtres et compromettre ainsi notre bonheur. J’aime penser que ce ne sont pas les bonnes personnes pour nous au lieu de les percevoir comme de mauvaises personnes en soi.

Il est sage de nous en éloigner ou de les laisser partir, c’est inutile de rajouter une couche de ressentiment. La qualité de vie demande déjà assez de notre énergie, il est inutile d’en rajouter en matière de difficultés en s’entourant de personnes qui nous dépriment. Même si le bonheur de ces personnes nous préoccupe, il est bon de se rappeler que la réelle compassion ne demande pas de nous détruire pour le bien de quelqu’un d’autre. C’est une question de perspective et d’équilibre.

Pour aimer, il faut d’abord s’aimer. Nous devons faire de notre bien-être une réalité si nous ne voulons pas devenir toxiques pour les autres. Qu’il s’agisse de rompre avec quelqu’un de proche, d’aimer un membre de notre famille à distance ou de nous retirer d’une situation qui nous semble douloureuse, nous avons le devoir d’établir la paix en nous, autour de nous et de ce fait, nous avons parfaitement le droit de partir et de nous créer un espace plus sûr.

Une chanson de Ibrahim Maalouf – Speechless

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