Il n’est pas toujours facile d’être respectueux de nos capacités. Nous sommes dans un environnement de compétition, il faut comprendre vite, tout savoir, être performant.

Pourtant, on perd la perspective que le fait d’ignorer une chose et d’en prendre conscience nous permette de développer une connaissance et parfois même un savoir. Il y a tant de choses à découvrir, à apprendre, il y a tant de domaines d’intérêt, il est impossible d’essayer de tout faire en même temps. Les différences entre les humains ne permettent pas de statuer sur le potentiel d’une personne, mais bien sur le lieu où il a commencé son parcours, la voie qu’il a empruntée et la poursuite de sa démarche en fonction de ses talents et intérêts.

Carl Gustav Jung a dit un jour que « la clarté ne naît pas de ce qu’on imagine de clair, mais de ce qu’on prend conscience de l’obscur ».

Nous ne devrions pas concevoir notre manque de connaissance comme une difficulté, mais bien comme un constat qu’il nous reste encore beaucoup de choses à vivre.

Chacun de nous apprendra un jour ou l’autre à composer avec ses peurs. Nous découvrirons la puissance de la tendresse. La comparaison ne fait que gagner un peu de temps sur le parcours d’une vie, mais ce n’est pas l’ingrédient qui permet des avancés pérennes. Chaque étape se doit d’être vécue, décodée et intégrée pour détacher l’éphémère et le temporaire sur lesquelles nos pensées et nos sentiments se sont appuyés pour pouvoir comparer.

Je nous invite à nous estimer tels que nous sommes, à aborder l’éveil quotidien comme une nouvelle occasion de poursuivre le développement des connaissances, à notre rythme, afin d’entretenir l’émerveillement, la joie, le sens et l’épanouissement.

Une chanson de Jacques Michel – Chacun son refrain

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/92733/chacun-son-refrain

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