Les fondements de la médecine tibétaine 4

Le diagnostic

 

Le diagnostic repose sur :

 

– l’examen visuel de la morphologie, de la langue, des urines et du comportement du patient ;

 

– la palpation ou prise des pouls qui sont pris avec trois doigts le plus couramment aux poignets. Chaque doigt comprend deux points de palpation, l’un donne l’état d’un organe plein, l’autre celui d’un organe creux. Le médecin reconnaît d’abord le pouls permanent qui est indépendamment du sexe de la personne, masculin, féminin ou d’esprit d’éveil ;

 

– Le questionnement du patient à propos des débuts de la maladie, de la saison à laquelle elle s’est déclarée, de ses réactions à certains aliments etc. Ayant défini très précisément la ou les énergies perturbées, les endroits du corps où s’expriment ces perturbations, le médecin peut alors prescrire des remèdes à absorber et des traitements externes. Il donne également des conseils sur la conduite à tenir en général (repos, activité, utilisation du froid, de la chaleur etc.) et plus particulièrement sur la conduite mentale et nutritionnelle. Pour cela, il fait appel aux caractéristiques chaudes et froides, rudes ou douces, légères ou lourdes des aliments en rapport avec les énergies du patient et celles de la saison.

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