Dans la foulée de la pleine lune

Les phases de la Lune ont une grande influence sur les cycles des semailles et du développement des plantes, la Lune représente un élément primordial pour l’être humain qui va l’étudier et l’adorer. La Lune fut associée à l’eau et vénérée pour la pluie indispensable qu’elle apporte. La dualité est ici complète, la vie a besoin de deux influences pour se développer : l’eau et le soleil.

De plus, la Lune au fil du temps et dans le monde entier, représente et apporte la fécondité. Dans de nombreuses traditions, on célèbre les mariages à la nouvelle lune. L’une des fêtes les plus importantes de Chine est la fête de la Lune, célébrée lors de la pleine lune, les femmes uniquement y participent, rendant un culte à cet astre et a la fécondité qu’il leur apporte.

La Lune était également la mère de tous les Incas qui la vénéraient. Le concept de mère est très fortement rattaché à la Lune, car celle-ci représente la grossesse, la femme, ce qui est fécond mais elle symbolise aussi la nuit, l’humidité, l’imagination, le psychisme, le rêve, et ce qui est instable.

Selon les traditions, la Lune est masculine ou féminine. D’innombrable divinités sont liées à la Lune, et ce, dans pratiquement toutes les traditions et mythologies. La majorité d’entre-elles sont féminines.

En Chine la déesse de la Lune est Heng-ugo,

Isis dans la mythologie Egyptienne,

Belisana chez les celtes,

Astarté chez les phéniciens,

Ishtar est la déesse de la Lune Babylonienne,

Séléné puis Artémis pour les grecs,

Luna puis Diane chez les romains, on peut aussi citer Héra, Hécate ou les Parques (Le triple visage du Destin).

Ixchel est la déesse Maya de la Lune.

Mama Quilla est la déesse de la Lune. Inti est son frère et son époux chez les Incas,

Coyolxauqui est la Déesse de la Lune, fille de Coatlicue chez les Aztèques,

Kali mais aussi Chandra qui possède 28 femmes en Inde, symbolisant les 28 demeures traversées par la lune chaque mois.

Au Japon, au contraire, la Lune est associé à une divinité masculine Tsukuyomi et c’est sa sœur Amaterasu qui représente le soleil. Il en est de même pour Sin ou Nanna, Dieu mésopotamien associé à la Lune, il est le père du dieu solaire Schamash. Ainsi que pour Quetzalcoat, le Dieu aztèque de la Lune, qui est le fils du soleil.

On peut remarquer que les divinités associées à la Lune ont toujours un lien avec les divinités associées au Soleil.

Le cycle de la Lune est le cycle incessant de la vie : les trois faces de la Lune représentent la jeunesse, la maturité et la vieillesse. Ce symbolisme païen est illustré par la croissance de la Déesse, d’abord jeune fille, puis mère, la pleine lune et enfin vieille femme la lune descendante.

 

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