Le changement est une réalité qui s’actualise à chaque instant de notre vie. Tout est mouvance et le cycle des saisons nous en fait découvrir de belles facettes.

Les photos que nous prenons deviennent instantanément des clichés du passé. Tout passe. Les moments difficiles, les moments de plaisir.

Nous avons de la difficulté à accepter ce fait, nous concevons des modèles de vie dans une perspective que rien ne doit bouger.  Et pourtant.

C’est encore plus explicite dans les milieux de travail ou des modèles de gestion axés sur la permanence, arbitrairement nommés comme étant la réalité… sont pourtant changeants.

Par périodes cycliques, la survie de l’organisation passe par l’introduction d’une nouvelle approche, mieux adaptée à la nouvelle réalité.  Dans les faits, cette nouvelle approche vise à faire un rattrapage au regard du temps figé en gestion que nous avons installée des années auparavant, soit la dernière mise à jour.

Et à chaque exercice de changement, la tentation est forte de rejeter l’ancien, au lieu de s’en appuyer, s’en détacher et emporter l’essentiel pour l’utiliser dans la nouvelle formule.

Il faut avoir suffisamment de lucidité pour percevoir l’impermanence de notre vie tout en s’appuyant sur ce qui est inter relié, notre interdépendance conditionnée.

Au lieu de s’affliger du temps qui passe et de l’empreinte de l’âge par nos perceptions de soi, il est agréable de voir une avancée de la vie et la récolte des semis.

Une chanson de Richard Séguin (traduction de The times they are a changing de Bob Dylan) – Les temps changent

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