J’ai souvenir d’un jour ou tout allait mal, et de cette déception de tourner en rond et d’avoir tout perdu. Cette situation d’échec a été pour moi une descente aux enfers et par la suite, le plus beau cadeau de ma vie.

Cela m’a permis de sortir de la torpeur, sortir de l’indifférence au regard des humains, et de voir par-delà mes possessions et mes obsessions.

J’ai pu découvrir que j’ai besoin d’être relié aux autres dans la vie, mais non plus en mode dépendance, mais plutôt en mode communion. Voir la place de l’autre et l’amour dans un sens plus large.

Puis je me suis accordé le privilège d’être moi, c’est-à-dire d’être libre et m’épanouir sans que le regard de l’autre puisse altérer négativement mon expression.

La joie qui m’habite maintenant est alimentée par les deux sources de richesse qui sont à ma portée, une conscience attentionnée de cette vie merveilleuse, et une ouverture du cœur, avec compassion, pour en assurer le partage.

J’ai en quelque sorte oublié l’importance de mes échecs et de mes réussites, ce sont avant tout des expériences qui me nourrissent. Je suis maintenant conscient de cette énergie joyeuse qui nous aide à se réaliser pleinement. J’espère pouvoir m’alimenter de la votre et de vous partager la mienne, ne serait-ce qu’un tout petit peu.

Une chanson de Daniel Bélanger – Le parapluie

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