Ils vivent dans un monde ou c’est important d’établir les liens, de trouver tout ce qui est généralisable. Ils sont fascinants.  Et pourtant, ils ne se rendent pas compte que la généralisation nous amène à accepter une réalité par extension, sans preuve.

Quand des bien-pensants affirment que les Orientaux sont des contemplatifs et que les Occidentaux sont des actifs, on fait une belle phrase-choc, mais toutefois vide de sens. Je me souviens d’un acupuncteur qui me disait que les Chinois avaient découvert la clé d’interprétation des énergies, et il était très convaincant. Pendant ce temps, des Chinois venaient nous rendre visite pour découvrir ce qu’ils n’avaient pas.

Vous connaissez des Occidentaux contemplatifs et des Chinois actifs.  Lorsque nous généralisons, on met tout dans le même panier.  Les femmes sont moins bonnes en science que les hommes! Pourtant nous connaissons tous des femmes qui ont fait la différence pour l’avancement du savoir humain.

Généraliser c’est dire que vous êtes tous pareils, mais que les nuances sont des aberrations. C’est rester dans une dualité.

Le piège de la généralisation nous amène tôt ou tard à croire qu’il y a une seule façon de faire du général Tao. C’est faux, complètement faux.  Mais, je dois avouer que ma recette est l’une des meilleures à mon goût, car elle contient beaucoup de gingembre un peu de graine de sésame et du sambal oelek. Mais, moi aussi je commence à généraliser.

Cette recette est une bonne base dans la vie, ce qui est général fait référence à ce qui est abstrait, vague ou indéterminé et le Tao renvoie à ce qui représente un chemin ou une voie.

La généralisation nous empêche de déguster le Générale Tao convenablement, ce plat qui signifie la voie de l’indéterminée, de la découverte de la singularité qui nous entoure. Surtout avec ce qui rit!

 

Une chanson de Dissidenten – Fata Morgana

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