Les réseaux sociaux sont des révélateurs de notre nature.  Il s’agit qu’une personnalité de la sphère politique ou artistique soit accusée d’une inconduite appréhendée, et alors nous voyons poindre le lynchage et un procès sur la place publique.

La médisance et l’expression des préjugés érigent alors le nouveau tribunal. Pour se donner bonne conscience, les internautes utilisent des « On s’en doutait bien», des « Il paraît que… » ou des « On dit que ».

Je ne veux pas prétendre que l’un a raison tandis que l’autre a tort.  Je ne veux pas être complaisant envers l’un ou l’autre, l’accusé et la victime. Dans toutes ces situations rapportées, je n’étais pas là, je n’étais pas caché dans un placard ou dans un pot à fleurs en tant que témoin. Les seules personnes qui savent ce qu’il s’est passé sont les personnes présentes pendant l’événement. Tout le reste n’est que ragots, spéculation, et jugements.

Juger de la culpabilité ou non d’une personne sur les réseaux sociaux avant que les faits soient confirmés ne fait que révéler la nature de la personne qui s’exprime.  Ces personnes contribuent à un environnement pollué de peurs, de haines et de stigmatisation. Ces réactions extrêmes façonnent notre monde.  Est-ce de cela que nous voulons?

Cela contribue à créer des réseaux sociaux « poubelles » où l’on jette ce qui est immonde au regard de tous.

Encore une fois, il ne faut pas condamner la technologie ou les réseaux sociaux, mais prendre conscience que c’est nos comportements qui les façonnent.

Une chanson de Léo Ferré – Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

Les paroles sur https://greatsong.net/PAROLES-LEO-FERRE,EST-CE-AINSI-QUE-LES-HOMMES-VIVENT,100793980.html

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