L’idéal humain nous pousse à nous concevoir comme devant être sans défauts, sans échecs et sans sautes d’humeur. C’est belle idée romantique n’est pas compatible avec la réalité au quotidien.
Tout humain a, de temps en temps, besoin de se retirer afin de reprendre son équilibre. L’ordre et le désordre sont partie prenante de nos vies.
Le fait d’avoir besoin de se stabiliser démontre qu’il y a un équilibre fragile à maintenir, entre ce que nous voulons et pensons, ce que nous disons et exprimons et ce que nous faisons concrètement.
La recherche d’équilibre n’est pas l’impression d’une imperfection, tout comme les échecs et les sautes d’humeur. Ils sont l’expression que nous sommes là, vivant, vrai et assumant notre vie. Nous n’avons pas besoin d’être en représentation lorsque nous ne faisons pas de la vie, une scène de théâtre.
Notre vérité se retrouve exprimée par la force qui nous aide à avancer, à réaliser des choses et à nous réaliser. Cette force de notre nature fait des merveilles, et lorsqu’elle est utilisée au profil des autres pour entraider, elle permet de changer des vies.
Ce sont ces pas qui permettent à l’improbable de devenir possible, permettant de faire évoluer l’idée de l’imperfection vers l’acceptation de ce qui est par nature. À quoi bon être parfait selon un idéal convenu, si je peux être l’expression d’une contribution singulière et utile dans une humanité en devenir.
Et si nous misions sur ce que nous sommes ?
Une chanson de Christophe Maé – Les Gens
Les paroles sur https://greatsong.net/paroles-les-gens-christophe-mae
DanDanJean 