Se pourrait-il que même lorsque nous sommes en attente de quelque chose dans notre vie, il faille continuer à vivre pleinement? Qui a déjà connu un instant sublime de bonheur en entendant les mots que votre appel est important sur un fond de musique sans appel?

Se pourrait-il que l’espérance, en plus de nous amener à dévaloriser le présent, nous amène en quelque sorte à contracter un emprunt sur le bonheur?

Se pourrait-il que ce qui n’est pas entretenu régulièrement se retrouve à changer radicalement de condition, un peu comme une plante qui a besoin d’être arrosée pour éviter l’assèchement? Est-ce une erreur que de croire que c’est le bonheur qui va nous entretenir?

Se pourrait-il que tout comme notre santé se mesure au battement du cœur, tout comme notre équilibre se mesure à notre capacité à filtrer nos émotions et nos pensées? Et si le bonheur avait uniquement besoin d’être animé par l’équilibre entre être aimé, se sentir libre, être en lien, se faire plaisir, et avoir un idéal?

Une chanson de Christophe Maé – Il est où le bonheur

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