J’aime associer les propriétés du feu à la pensée.

Le feu à cette capacité d’être immatériel, et pourtant lorsqu’il est là, il agit sur la matière. Un feu qui n’est pas canalisé se propage et les flammes sautent de situation en situation. L’embrasement prend de l’ampleur, et si nous ne faisons pas attention, le feu peut consumer tout ce qui est autour de lui.

Il en est de même de la pensée, lorsque nous n’essayons pas de la canaliser, elle s’incruste dans chacune de nos expériences, elle conditionne les sentiments et ainsi, ce babillage de l’esprit devient un grand embrasement qui consume la vie présente. Le babillage entretient une certaine représentation de la vie qui est dépassée, mais qui perdure, entraînant des troubles du comportement.

Un feu qui est canalisé, par exemple l’exemple le plus connu avec une bougie, permet d’apporter une lumière sur la situation sans tout consumer. Avec une seule bougie, il est possible d’allumer des milliers de bougies de fonction, de formes et de couleurs différentes. L’intégrité de la bougie ne s’en trouve pas altérée.

De même, développer sa capacité à canaliser ses pensées en utilisant un entraînement approprié ne diminue en rien notre capacité à penser, mais cela peut nous aider à décoder plus paisiblement l’information que nous recevons constamment sans lui donner toujours la même interprétation. La vie est diversité, les points de vue sont multiples pour regarder et décoder un même événement.

Tout comme le feu de la bougie dans une pièce apporte un éclairage et non un sens à celle-ci, la pensée est comme un bruit de fond qui ne doit pas empêcher de voir la vie telle qu’elle est.

Une chanson Ring of Fire – Music Travel Love (Johnny Cash Cover)

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/272272.html

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