Tout commence par un désir. Le désir de se lever, le désir de marcher, le désir d’aller plus loin, le désir d’aller à la rencontre de l’autre. Dès l’enfance, c’est ce qui nous anime.

Le désir est une énergie qui se nourrit de lui-même. Nous pouvons désirer quelque chose tant qu’on sait que ce désir n’est pas à notre portée. Et le monde est si vaste.

C’est une chose bien mystérieuse que les désirs humains. Ceux qui sont habités ne peuvent pas nous expliquer pourquoi, et ceux qui ont perdu le goût de vivre ne peuvent plus le ressentir.

Il y a des personnes qui risquent leur vie pour réaliser un désir de dépassement. Et lorsque nous leur posons la question de l’origine de ce désir, ils ne peuvent vraiment expliquer pourquoi.

Il y en a des personnes qui sont habitées pendant toutes les heures du jour pour conquérir un cœur et cela, peu importe si l’autre répond favorablement ou pas.

Et il y a ceux qui courent à leur perte, car ils sont incapables de résister à la dépendance que le désir a suscitée.

Bien qu’il y ait autant de désirs différents que d’individus, il y a aussi autant de façons d’y répondre.

Quand l’énergie du désir s’efface, il y a moins d’ouverture à la vie, il y a les rêves qui s’envolent, il y a plus d’écoute de notre cœur. C’est tout aussi vrai si nous perdons le juste équilibre au regard du désir.

La vie humaine contient une dimension corporelle importante, celle qui accueille la dimension l’esprit. Le juste équilibre entre ces deux dimensions permet de réaliser nos désirs et d’entretenir l’amour et la compassion qui sont deux ingrédients importants et universels dans la vie d’un être humain.

Une chanson de Mélissa Bédard – Aime-toi comme ça

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