Nous aimons l’idée que nous sommes maîtres de notre destin et surtout de nos pensées. Et pourtant, ce n’est pas une évidence.

Il nous arrive tous de dire un jour à un interlocuteur quelque chose qui dépasse notre pensée. Nous prenons conscience qu’un certain enchaînement de la pensée s’est emballé et nous amène à dire des choses qui ne sont pas de notre intention première. Certains parleront alors d’actes manqués. Mais, cette réalité d’emballement de la pensée ne génère pas seulement des actes manqués, mais aussi des actes réussis, telles une innovation ou une création que nous réalisons et qui dépasse de beaucoup notre intention.

Dans les années 70, des biologistes ont travaillé sur la notion de système, et ils ont étudié la complexité notamment de la cellule. Ils ont découvert que chacune d’elle était vivante, et loin d’être un simple outil mécanique, elle avait une identité propre permettant de concevoir des sous-systèmes “auto-organisés”, générant leurs propres composantes, selon des schémas internes qui leur sont spécifiques. Ils ne sont pas uniquement régulés par des instructions provenant du tout bien qu’ils soient reliés et interdépendants.

Ces travaux ont permis de comprendre qu’un système est composé de l’intérieur de systèmes disposant d’une vie propre, acquérant une autonomie en lien avec son système d’appartenance.

D’où la nécessité d’apprendre à composer non seulement avec le système de son esprit, mais aussi avec celui de son corps. La méditation en est un bel exemple, où nous apprenons à composer avec des émotions et des pensées pour revenir à l’ici et maintenant.

Nous avons le choix de nous laisser emporter par l’activité qui nous anime, ou d’être activité en pleine conscience.

Une chanson de Jim Corcoran – J’vais changer le monde

Les paroles sur https://genius.com/Jim-corcoran-jvais-changer-le-monde-trente-lyrics

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