Rares sont ceux qui ne veulent pas vivre dans un monde meilleur, et pourtant il y a les conflits et la dispute.

Deux êtres intelligents et à la base bien intentionnée sont en train de prendre un thé, ils sont dans un petit café où l’ambiance est bonne et la musique envoutante, et soudain, tout bascule.

 Un nuage de ressentiment se pointe, les liens se fissurent et la dispute surgie à la suite d’une révélation, une phrase qui dérange, une réponse qui dérape, ou encore un vieux conflit renaissant, et rien n’a plus de goût, la présence dans ce lieu n’a plus de sens. Tout est gâché.

Pour ceux qui ont vécu ce phénomène et dont ils ont compris qu’il y a quelque chose de plus large que cette situation spécifique qu’ils ont vécue, il y a un désir de comprendre. Pas juste de pardonner, de comprendre dans un premier temps.

Nous ne voulons pas être dépendants de ce que nous subissons et voir notre paix intérieure partir en fumée.

Le conflit nous ramène en pleine figure que nous sommes interdépendants et que ce qu’une personne vit a un impact sur les autres. Il y a une myriade d’interactions qui se déroulent en permanence par toutes les échelles de temps, dans toutes les directions, et qui n’ont pas nécessairement un rapport cohérent entre elles.

Les conflits les plus graves comme les plus superficielles peuvent naître sans que nous les voyions venir.

Lorsque nous portons une attention à cette façon dont on en arrive à vouloir affirmer notre toute-puissance, de façon irréfléchie qui souvent dépasse notre pensée, démontre notre sensibilité et notre vulnérabilité. Le conflit met en lumière notre extrême fragilité lorsque nous sommes en proie à une brèche dans notre état d’âme.

Apprendre à observer, à identifier correctement, c’est le grand défi pour vivre un état serein, c’est l’autre part difficile après la volonté d’accepter ou de surmonter les différentes souffrances qui circulent entre nous.

 Nous avons la capacité d’agir en nous investissant dans un entraînement de l’esprit, comme la méditation ou toute autre technique de travail sur soi, afin de trouver une voie permettant de reconnaître et surtout de pardonner ces agents, en nous et hors de nous, qui alimentent la souffrance sans recourir à des mécanismes de reflets ou de rejets qui encombrent et entretiennent le sentiment d’autorité morale.

Ainsi, lors d’événements imprévus et pénibles, nous serons mieux préparés à défaire avec tact et patience la myriade d’interactions qui se déroule et qui contribue à nous aveugler, au lieu de prendre une position offensive et de refuser par tous les moyens la situation que nous vivons.

Une chanson de Luc De Larochellière – J’ai vu

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/8722/j-ai-vu

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