Parfois, j’ai un coup de fatigue à entendre les discours qui ne visent qu’à maintenir un ordre établi, comme si c’était une erreur de vouloir vivre différemment et nous adapter aux réalités émergentes.

Pourquoi, je m’opposerais à l’ajout d’un genre si je suis capable de trouver sur le formulaire la case à laquelle je m’identifie ?

Il y a quelque chose d’inhumain dans ce désir d’imposer une seule façon de concevoir la réalité. Cette ambition de contrôle n’apporte rien de constructif à la collectivité et n’amène que des conflits pour son défenseur.

En quoi le fait d’empêcher deux personnes de même sexe de se marier contribuera-t-il à ne pas réaliser nos choix personnels ?

À vouloir contrôler, ce que doit être l’amour pour tous ne peut nous mener qu’à susciter le mépris de la diversité. On s’éloigne des vertus de l’amour, soit l’accueil, l’expression de ses sentiments avec spontanéité, et de la joie d’aller vers la personne de son choix.

Au cours de notre vie, nous sommes amenés à faire des choix. Une personne libre est celle qui se permet de penser, d’exprimer, de réaliser ce qu’elle veut dans le respect de ses moyens.

On perd cette liberté lorsque nous faisons des non-choix, car la direction que l’on prend est imposée par des valeurs et des croyances non basées sur la conscience de ce que nous sommes réellement. Les formes d’emprisonnement peuvent être diverses, par exemple, s’empêcher de s’alimenter pour répondre aux attentes du regard de l’autre, d’être obligé de cacher une partie de soi, ou de s’empêcher de disposer librement de son corps en raison des croyances des autres.

En quoi l’emprisonnement d’une personne peut-il contribuer à notre propre liberté lorsque notre vie n’est pas en danger ?   

Une chanson deI Muvrini – Sò prigiuneru ( Je suis prisonnier )

Les paroles sur la vidéo

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