Jung et la mystique

Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas de « savoir » la vérité, mais de l’apprendre. Non pas d’avoir une conception intellectuelle, mais de trouver le chemin qui conduit à l’expérience intérieure irrationnelle et peut-être inexprimable en mots. Voilà le grand problème. (Jung. L’âme de la vie)

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Ainsi, la distinction principale entre ces deux types d’union mystique est que, pour la « participation mystique », elle est le résultat d’une identification inconsciente du sujet avec le monde extérieur et que, pour la mystique médiévale, elle est le résultat d’une identification inconsciente du sujet avec l’inconscient.

Malgré cette différence, nous pouvons identifier deux caractéristiques communes à la participation mystique et à la mystique médiévale : dans l’expérience d’union de chacune, d’une part, est vécu un sentiment d’unité de l’être et, d’autre part, le moi s’y trouve assimilé. De fait, pour Jung, la participation mystique autant que l’expérience mystique médiévale font que le « moi (…) se retrouve confondu dans le rapport universel mythico-dynamique.

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C’est la plongée dans le « courant et la source. » Pour la participation mystique, la plongée dans le courant et la source est vécue avec l’unité du monde intérieur.

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Peu importe ce que le monde pense de l’expérience religieuse; celui qui l’a faite possède l’immense trésor d’une chose qui l’a comblé d’une source de vie, de signification et de beauté et qui a donné une nouvelle splendeur au monde et à l’humanité. (Jung. Psychologie et Religion)

Steve Melanson dans Jung et la mystique

Une pièce musicale de Loreena McKennitt – The Mystic’s Dream 

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/281303-loreena-mckennitt-the-mystic-s-dream.html