Nous devons reconnaître que nos connaissances sont limitées. Nous avons la fâcheuse tendance à nous créer une compréhension des choses que l’on souhaiterait absolue, mais ce n’est pas la réalité.

Il nous faut reconnaître que notre conception du passé est une interprétation. Nous le regardons à partir du prisme de nos limites. Il en est de même de l’avenir, il est quelque chose en formation entre nos attentes, nos désirs, nos appréhensions et nos peurs.

Ce qui est une illusion c’est de penser que nous nous déplaçons d’un passé à un avenir comme si nous marchions sur une ligne droite. On ne se rend pas compte que c’est notre esprit qui bouge.

Puisque nous ne pouvons pas avoir une compréhension absolue du temps qui se manifeste dans notre vie, puisque nous vivons dans un monde où tout passe et change constamment et puisque ce qui est intemporel n’a pas de substance pour nous, notre voie de passage réside dans notre capacité à s’incarner paisiblement dans l’instant présent.

Une chanson de Bob Dylan interprétée par Richard Séguin – Les temps changent

Les paroles sur http://www.cyberus.ca/~rg/ch_a004.htm

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