Nous agissons parfois comme de parfaits scénaristes. Nous développons une relation avec une personne. Puis, nous en arrivons à un point où il nous apparaît normal que celle-ci puisse deviner ce que nous pensons.

Et c’est là que le scénariste en nous commence à créer son œuvre.

Nous nous attendons à ce qu’elle décode ce que nous vivons, et nous trouvons normal de ne plus avoir à dire ce que nous voulons, car nous tenons pour acquis qu’elle nous connait bien.

La trame de notre histoire fictive s’installe.

La situation se corse lorsqu’elle ne fait pas tout à fait ce à quoi nous nous serions attendus. On constate alors qu’elle ne fait pas ce que nous supposions qu’elle devait faire, soit dans les faits ce que nous avons comme attentes. C’est alors que l’on se met à penser qu’elle ne joue pas bien son rôle, et cela nous blesse.

C’est comme jouer dans un mauvais film. Rien ne se passe comme prévu et la trame narrative se transforme en reproches, voire même en confrontation.

Et toute la situation est partie d’une fiction de l’esprit. Nous avons tenu pour acquis que l’autre personne devait nécessairement savoir ce que nous attendions d’elle.

C’est un exemple très simple d’une des formes du babillage de l’esprit. Pour que notre pensée ne se transforme pas en babillage, il aurait fallu être dans le même scénario et partager avec l’autre acteur de notre vie les scènes que nous désirons vivre.

Une chanson de Nougaro interprétée par Térez Montcalm – Le cinéma

Les paroles sur https://www.smule.com/song/terez-montcalm-le-cin%C3%A9ma-nougaro-karaoke-lyrics/5704128_5704128/arrangement

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR – Daniel Jean – Toute reproduction du présent document (pour des objectifs non commerciaux uniquement) est libre et souhaitée, sous réserve de n’effectuer aucune modification et de mentionner l’auteur et le site dandanjean.wordpress.com. Merci.