C’est lorsque tout part de travers qu’il est bon de s’éloigner pour reprendre le gouvernail de sa vie, apprendre à composer avec les courants des émotions, des pensées, et louvoyer vers le silence.

  Se rendre vers le silence est parfois la meilleure façon de raconter ce que l’on est.

C’est un peu comme écouter de la musique, le silence est un langage universel et n’a point besoin d’être traduit pour en prendre bonne note. Par l’absence de sons, l’âme se souvient de l’éphémère, de ce qui est essentiel, et de l’importance de célébrer la vie pour ce qu’elle est et non pas s’apitoyer sur les moments de travers.

Parfois, le simple fait de pleurer permet aussi de raconter ce que l’on est vraiment, car les larmes sont issues du soupir des mots que le cœur ne peut plus prononcer.

Prendre le temps de se retrouver, de faire le silence en soi pour préserver notre humanité. On ne doit pas oublier que la pire solitude est de ne pas être capable de se retrouver.

Une chanson de Fred Pellerin- Silence

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