Il existe des femmes dont le mystère s’évente d’un seul coup lorsqu’elles se mettent à rire. Comme si quelqu’un allumait des néons de salle de bains au milieu d’une forêt de conte de fées. Toi, tu fais pousser des forêts de conte de fées dans un bouquet de néons.

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Tes yeux sont trop grands, on voit ton cœur à travers quand tu ris.

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La lune te regarde à travers la fenêtre. Elle va peindre ses reflets sur ta peau. Du bout de mes doigts, je m’efforcerai d’être un tout petit peu plus que son pinceau.

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Quand je danse, c’est comme si je mettais ton rire au micro-ondes. Il est prêt en quelques secondes. Je suis plus raide qu’un très vieux Pinocchio et tu es plus souple qu’une princesse en pâte à crêpes.

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Se faire non-embrasser par une fille invisible et la sentir disparaître quand même ressemble de très près au comble de la solitude.

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Les questions tourbillonnaient sous mon crâne, s’entrechoquaient les unes contre les autres. Qui était-elle ? Pourquoi ce baiser m’obsédait-il ? Pourquoi avait-elle disparu ? Étais-je le seul à déclencher ça chez elle ? Avais-je affaire à une véritable histoire de fantôme ?

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Le plus petit baiser jamais recensé. Un millième de seconde, pulpe et duvet compris. A peine une effleure, un origami. Une esquisse de court-circuit. Un taux d’humidité incroyablement proche de zéro, quelque chose de l’ordre de la poussière d’ombre. Le plus petit baiser jamais recensé.

Mathias Malzieu dans Le plus petit baiser jamais recensé

Une chanson d’Alain Souchon – Le baiser

Les paroles sur https://paroles2chansons.lemonde.fr/paroles-alain-souchon/paroles-le-baiser.html