Nous vivons dans un monde où on nous a habitué à accoler une valeur à chaque chose. Ainsi, nous avons développé le réflexe d’accoler des étiquettes. L’étiquette permet de repérer facilement la valeur, le rang et l’importance attribuée. Dans un magasin, nous déterminons l’importance des choses en fonction notamment du prix et du positionnement en lien avec la stratégie de marketing visant à assurer la mise en marché.

Dans les autres sphères de notre vie, nous sommes grandement influencés par cette façon de concevoir les choses, et il peut arriver que nous regardions un événement en fonction de l’importance que nous lui accordons, nous allons lire un livre ou écouter une pièce musicale en fonction de l’étiquette virtuelle que nous lui avons attribuée notamment en fonction de notre chaîne de valeur. Ainsi, pour beaucoup d’entre nous, le grand savoir est cette capacité à étiqueter chaque chose, de tout catégoriser pour que tout ait une place déterminée, logique et utile.

Et si cette volonté de tout contrôler dans notre environnement prenait sa source dans la peur qui nous habite, la peur de l’inconnu, du fortuit, de l’imprévisible, du manque de sécurité?  Que se passerait-il si au contraire nous étions en mode contemplation, en mode écoute, pour mieux apprendre des personnes autour de nous?

C’est justement ce changement de perspective qui nous soulève parfois et nous pousse à danser, courir, méditer, chanter, et aller de plus en plus profondément dans la découverte de notre monde et de soi. L’émerveillement, c’est être capable de retirer l’étiquette pour découvrir une nature propre d’une valeur inestimable.

Une chanson de Bruno Pelletier –  Regarde autour

Les paroles sur https://www.boiteachansons.net/Partitions/Bruno-Pelletier/Regarde-autour.php

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