Quand tu contemples la beauté d’un paysage ou le mystère d’une personne, attache-toi au murmure des profondeurs et non aux agitations de surface…

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Le papillon est signe de métamorphose et de transformation vers ce qu’il y a de plus élevé. Il nous enseigne à sortir de notre chrysalide, à transformer notre vie à créer de nouvelles conditions dans la réalité et à laisser nos désirs s’épanouir et prendre leur envol. Il est le passage de virtualité des possibles à une réalité riche et multicolores qui apparaît comme une renaissance.

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Les mots sont comme des marchandises qu’on embarque sur un navire qui porte le pavillon de la communication de la négociation ou encore de la réconciliation. Mais ce pavillon n’est jamais « de complaisance », il doit annoncer un territoire clairement identifié. Sans quoi, il risque de ne jamais arriver à bon port. Et rien n’est pire pour des mots chargés de sens, de ne pas atteindre leur destination, de pourrir dans la cale comme des fruits d’abord savoureux qui ne seront jamais goûtés.

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Connaître quelqu’un, cela ne signifie pas en avoir fait le tour, mais au contraire : co-naître à ses côtés, autant dire renaître en sa présence et, par osmose, l’aider à se créer. En effet, l’amour contient une extraordinaire puissance de transformation, au point de dilater ton cœur et d’amplifier ton aptitude au bonheur, à la générosité, au courage, au rayonnement.

François Garagnon dans Le maître des liens inaltérables

Une pièce musicale de The John Renbourn Group – Black Waterside