Vous pouvez posséder bien des choses et cela ne fait pas nécessairement de vous quelqu’un qui possède l’essentiel. J’ai vu au cours des dernières années tellement de personnes avoir une montre, une horloge et même un chronomètre, et malgré tout, manquer viscéralement de temps.

On dirait dans les faits que nous assistons à un phénomène de démesure.

Ce n’est pas ce que nous possédons ou ce que nous faisons qui nécessairement va faire la différence, c’est, avant tout comment nous le vivons.

Une personne peut pratiquer le Yoga, le Tai chi ou la méditation et devenir anxieuse au regard de sa performance attendue par rapport aux autres participants.

Nous pouvons parcourir bien des frontières et atteindre les destinations souhaitées sans pour autant vraiment vivre avec les gens de ces pays l’expérience d’être là précisément.

Prendre, parcourir ou faire sans attention, sans prise de conscience de l’événement de l’instant, ne sont que des formes d’agitation.

Pour sortir de cette agitation, faut-il explorer notre singularité, plonger dans notre solitude et revoir nos rapports avec les autres en donnant du sens au comment?

La sérénité nous habite lorsque les enjeux de trouver du temps, d’avoir la bonne pratique et d’être au bon lieu s’estompent avec les autres formes d’agitations.

Une pièce musicale avec Steve Hackett – Horizons

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